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La gestion des couleurs sur ordinateur

Différences entre les gamuts des espaces RGB et CMYK comparés à celui de l'oeil (tout le diagramme). Environ deux millions de couleurs sont perdues à l'impression.

Impressions RGB et CMYK (X)

Sur cette gestion des couleurs se greffe une autre particularité. L'espace Adobe RGB utilisé généralement pour afficher des images sur écran est un standard pour la reproduction par synthèse additive des couleurs. Il traite les couleurs de la même manière qu'un agrandisseur (sauf ceux à lumière froide), un labo photo, un scanner ou tout système CCD, y compris les APN.

Contrairement à ce qu'on pense a priori, bien que les imprimantes à jet d'encre travaillent presque toutes avec des encres CMYK, elles exploitent une technologie RGB comme le précise bien leur manuel technique. En fait c'est le moteur de conversion de l'imprimante qui assure la conversion RGB en CMYK. Il existe cependant des imprimantes haut de gamme RGB. Elles disposent d'un système de traitement d'image tramée (RIP) et de plusieurs autres systèmes de contrôles de l'encrage identiques aux systèmes offset (pour l'impression de livres, magazines, affiches, etc). A réserver aux professionnels.

Le cas de l'imprimerie

En revanche, offset ne veut pas nécessairement dire technique RGB, que du contraire. Les imprimeurs vous diront tous qu'en offset l'espace de travail standard est CMYK car les documents sont vus par réflexion (synthèse soustractive des couleurs).

Ainsi que nous l'avons signalé, les imprimeurs exigent généralement que les illustrateurs leur envoient des fichiers accompagnés de profils ICC. C'est tout à fait normal dans la mesure où tout bon imprimeur exploite la gestion des couleurs.

Rappelons que ces profils CMYK contiennent les paramètres de résolution, lissage, engraissement, charge d'encre, noir maximum, UCR, etc, autant de paramètres qui donneront une "bonne image". Que l'on joigne ou non un profil ICC aux images, l'imprimeur a donc besoin de connaître ces données pour réaliser les impressions.

Si l'auteur ne joint pas de profils ICC à ses images, l'imprimeur n'aura aucune idée de la façon dont il devra séparer les quatre composantes et le fera un peu au hasard avec tous les risques possibles de variations chromatiques. S'il dispose de profils ICC il pourra établir correctement la conversion de l'espace RGB en CMYK et connaîtra la tolérance qu'il pourra s'accorder.

De plus, un imprimeur est aussi confronté à des problèmes de planning pour honorer ses commandes (on voit mal un livre sortir après les fêtes...). Il ne peut donc pas consacrer beaucoup de temps et donc de l'argent à créer des profils ICC pour des presses offset. Mais un petit imprimeur ne peut pas non plus y consacrer du temps et généralement il ne dispose même pas de presse haut de gamme, travail qui est de plus en plus souvent sous-traité.

C'est pour toutes ces raisons que les imprimeurs conseillent à leurs clients de réaliser eux-même la conversion et la séparation CMYK afin qu'ils aient à leur disposition du matériel prêt à l'emploi. Bien sûr cela signifie que le client en est responsable.

Dans la pire des situations, si vous donnez à l'imprimeur une image RGB et qu'il l'imprime dans un espace de travail CMYK sans vérifier le résultat (c'est rare heureusement mais pas impossible) vous pouvez obtenir des aplats... totalement noirs, synthèse soustractive oblige. Mieux vaut donc vérifier vos espaces de couleurs et effectuer la séparation quadri vous-même ou demandez les tirages d'épreuves avant de signer le "bon à tirer".

A l'avenir, il est certain que de gros imprimeurs utilisant des méthodes professionnelles existeront toujours mais les méthodes comme les intervenants évoluent. Aujourd'hui la gestion des couleurs, la création des profils ICC et la séparation quadri sont pratiquement exigés par tous les hommes du métier et sont de plus en plus souvent réalisés par les auteurs ou du personnel n'ayant pas nécessairement les compétences requises.

Le profil offset ISOcoated

Dans l'industrie offset, les imprimeurs américains utilisent l'espace de travail Adobe RGB en combinaison avec le profil SWOP coated. En revanche, en Europe, pendant des années et par ignorance du rôle réel joué par les espace de couleurs et des profils ICC, les imprimeurs ont utilisé l'espace de travail Adobe RGB mais en combinaison avec le profil "Euroscale Coated v2", profil que l'on retrouve sous Photoshop. Mais ils s'aperçurent vite que pour les tirages en quadrichromie de qualité (sur papier couché, c'est-à-dire autre que papier journal) l'espace limité d'Euroscale était incapable de remplir l'espace de travail Adobe RGB qu'ils visualisait à l'écran. Cela vient du fait qu'à l'inverse des presses américaines, les encres Eurostandard sont plus denses et plus saturées et remplissent donc mieux l'espace colorimétrique Adobe RGB.

A Télécharger : Documents ECI (profil eciRGB, etc) - Profil standard ISO

A gauche, le gamut de l'espace de travail ECI-RGB (triangle bleu) comparé à celui d'Adobe RGB (triangle blanc) incrustés sur l'espace L*a*b. Au centre, le gamut ISOcoated configuré en mode perceptif et à droite en mode absolu comparé à celui supporté par l'écran Quato Intelli Proof 21. Ainsi que nous l'avons expliqué, il est tout à fait normal qu'une imprimante (CMYK) présente un espace de couleurs inférieur à celui d'un écran (RGB). Dans ce cas ci le mode de représentation absolu exploite tout de même mieux l'espace de couleurs et donne donc des impressions plus saturées que le mode perceptif. Documents T.Lombry et Atech/Quato adapté par l'auteur.

L'European Color Initiative (ECI) a donc développé un standard européen spécifique qui se traduit depuis 2007 par l'utilisation des espace de travail "eciRGB 2.0" (écrans RGB) et "ISOcoated" (séparation CMYK) dans toute les chaînes graphiques européennes, qu'il s'agisse d'imprimerie, d'éditeur, de reprodution, d'agence de pub, etc. Voici par exemple les paramètres à configurer dans le gestionnaire de couleurs de Photoshop (Edit/Color settings). Le gamut de l'ISOcoated est également plus étendu que celui d'Euroscale car l'ECI a tenu compte des spécifications des derniers types de papier.

Le module CMM

Si vous avez compris le principe du CMM, on peut donc en conclure que grâce à l'utilisation du moteur de conversion, les contraintes d'impression ne doivent pas vous empêcher de travailler dans l'espace Adobe RGB ou sRGB à l'écran. La clé d'une bonne reproduction se résume à utiliser un logiciel graphique dans lequel vous avez correctement configuré le moteur de conversion des couleurs afin qu'il ajuste le plus précisément possible les gamuts de couleurs écran et imprimante entre eux (moteur Adobe ACE en mode perceptif par exemple dont revoici le diagramme explicatif vu précédemment).

Cet ajustement des espaces tenant compte des profils vous garantit que le système de gestion des couleurs calculera une correspondance "exacte" avec des couleurs imprimables bien qu'en réalité leurs valeurs L*a*b respectives peuvent être différentes.

Concrètement, si vous passez d'un espace L*a*b par exemple à CMYK, ainsi que le révèle le diagramme présenté ci-dessus, beaucoup de nuances dans toutes les tonalités ne sont pas reproductibles. Ennuyeux quand on photographie des paysages... L'espace RGB n'est pas mieux servi. Photoshop appelle cela les couleurs hors gamut (out-of-gamut) et, le cas échéant, peut vous prévenir si vous activez une couleur d'avertissement dans les Préférences, option "Transparent et gamut" ainsi que dans le menu Aperçu (View) comme le montre les images présentées ci-dessous. Cette procédure est propre à l'espace CMYK et ne s'active pas dans les autres espaces de travail (Macintosh RGB, Windows RGB, monitor RGB, etc).

Contrôle des couleurs hors gamut sous Photoshop en passant d'un espace Adobe RGB à CMYK adapté à une imprimante Colorsmart. Après avoir vérifié la couleur et l'opacité de l'avertissement "Out of gamut" dans les Préférences (ici c'est du gris en opacité 100%), il faut activer dans le menu View/Proof Setup (Aperçu/Epreuve) l'option "Working CMYK" (CMYK de travail). Les couleurs s'adapteront aussitôt à l'espace CMYK (voir ce lien). Si vous activez ensuite le message d'avertissement "Gamut warning", toutes les couleurs hors gamut et qui ont été converties "au mieux" apparaissent dans la couleur choisie, ici en gris opaque sur l'image de droite. Seules les plages jaunes, mauve et brun-merisier sont restées intactes car situées dans l'espace CMYK. Les tons transposés diffèrent peu des originaux et beaucoup s'en contenteraient, mais quand il s'agit de reproduire exactement les couleurs originales (pour un drapeau ou des logos), cela devient un casse-tête si on ne travaille pas avec les bons espaces colorimétriques.

Maintenant vous pouvez vous demander pourquoi travaille-t-on avec autant d'espaces colorimétriques et de nuanciers différents si on peut demander au CMM de couvertir tous ces profils ? Tout ce travail serait en effet transparent pour l'utilisateur... si tout le monde avait le même avis !

Pour le dire simplement, ca dépend du marché; il existe des imprimantes pour toutes les applications, tous les formats et tous les budgets. Les différents profils existent notamment parce qu'ainsi que nous le verrons un peu plus bas, les goûts et les couleurs ne se discutent pas et qu'il faut bien satisfaire autant les attentes des professionnels que du public. 

Il est bien évident que si les constructeurs pouvaient construire pour 100 € une imprimante intelligente, entièrement compatible avec l'espace L*a*b, quadricouleur RGB, 1200 dpi, REt intelligent et 20 ppm en couleur, ils n'auraient pas investi des années de travail pour nous proposer des machines lourdes, coûtant des milliers d'euros, équipées de RIP Postscript, d'encres spéciales et ne travaillant souvent qu'avec du papier propriétaire. Le monde de l'imprimerie serait bien plus simple mais malheureusement la réalité est tout autre; dame Nature nous a offert une palette de couleurs aussi subtiles que complexes que nous n'avons pas hésité à exploiter jusque dans ses moindres nuances. Nous en payons donc l'exploitation.

Le sociologue face aux couleurs

Pour terminer ce sujet sur une note plus détendue, j'aimerais rappeler une notion sur laquelle on insiste relativement peu, l'influence culturelle et ses à-côtés. A priori il paraît incongru de parler de sociologie à propos de la gestion des couleurs. Cela n'est-il pas une procédure purement technique après tout ? Disons, partiellement.

La calibration et la caractérisation sont des actes techniques mais l'interprétation du résultat est par nature subjective. En effet, à y regarder de plus près, étant donné que la vision et l'appréciation des couleurs sont des concepts faisant appels à des propriétés autant physiques que psychologiques, ces dernières pouvant être influencée par notre culture, la relation sociologique est naturelle.

On dit souvent que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. On ignore exactement pour quelles raisons, mais il est un fait que nous avons des préférences pour certaines couleurs. Ainsi, de nos jours (2000) le bleu est la couleur préférée de 40% des gens (il suffit de voir la couleur dominante de beaucoup de sites Internet; celui-ci n'y déroge pas). Vient ensuite et loin derrière le vert (17%), le rouge (12%), le jaune (6%) et l'orange (5%). Les 20% restants se partagent entre les nuances de couleurs (dont le brun), le gris et le blanc.

Ces références intersubjectives évoluent au cours du temps et semblent avoir une origine sociologique. Dans les années 1960 par exemple, le rouge était à la mode (dans le textile, la décoration, etc), puis se fut le vert dans les années 1980 avec l'avènement de l'écologie. Le bleu actuel n'est pas encore associé à une mode, du moins je n'ai trouvé aucun document sérieux s'y référant.

On peut toutefois émettre quelques hypothèses : le bleu est peut-être lié à l'aéronautique et l'astronautique, au plaisir potentiel qu'ont les gens à vouloir s'évader du "plancher des vaches", à une époque où l'on sait que de telles activités sont possibles et accessibles au public. Le bleu peut représenter l'attrait de la mer et du ciel serein par leur caractère agréable avec toutes les images qu'ils véhiculent (beau temps, douceur de vivre, vacances, liberté, etc) dans un société toujours plus stressée mais résolument orientée vers les loisirs. En ce sens, le bleu peut effectivement être choisi par le public en alternance avec le vert qui demeure la couleur apaisante par excellence. Le bleu peut enfin faire référence à la technologie lorsqu'il tend vers la couleur métallisée. Mais contrairement au gris, neutre, le bleu métallisé s'en différencie par la note colorée qui peut représenter les intérêts particuliers de la personne qui la porte pour les sciences et technologies aérospatiales par exemple. En dire plus serait tout à fait spéculatif sans analyse statistique.

Dans certains contextes, il peut donc être intéressant de faire apparaître une légère dominante plus chaude ou plus froide en fonction du sujet - quelques points tout au plus dans l'espace des couleurs - pour, inconsciemment, donner au lecteur une impression plus conforme à la représentation. Cela fait évidemment partie du savoir faire de tout infographiste ou photographe.

On sait également que le lecteur américain préfère des tonalités légèrement plus chaudes que son homologue européen. Le point blanc standard est configuré pour le fameux D50 (Daylight 5000 K) alors qu'en Europe la température de couleur de la lumière du jour fixée à 6500 K (D65).

Enfin pour terminer, parce que nous ne pouvons pas nous étendre plus longuement sur ce sujet, les couleurs renvoient également notre propre image au sens propre. Les mires de calibration affichent quelquefois un visage de femme et des couleurs chairs. Ce n'est pas pour une question marketing ou d'attirance sexuelle... La majorité des photographies que nous réalisons sont des portraits ou comprennent des zones où figurent des individus. 

En Europe, il paraît naturel que la couleur de la peau soit dans les tons blancs-cassés tirant sur le rose, bref de "couleur chair". Mais qu'est-ce que cela représente pour un Japonais ou un Africain ? La mode du prêt-à-porter connaît le même problème. 

Voici une remarque pertinente que j'ai déjà entendu dans ce contexte : "vous me parlez de la couleur sable... mais de quel sable s'agit-il ? Celui de la mer du Nord (jaune-gris), de Lanzarote (noir) ou des Maldives (blanc) ?..." Aussi, pour éviter tout  malentendu, les modistes préfèrent utiliser des chiffres et joindre des échantillons à leur catalogue. Toute l'industrie textile, des cosmétiques, les imprimeurs, l'industrie métallurgique ainsi que celle du verre font de même.

Comment un Japonais ou un Chinois imagine-t-il la couleur chair ? Vous ne serez pas surpris si je vous dit qu'elle est... jaunâtre, même si une bonne partie de la population à la peau aussi blanche que le type caucasien. Ceci à des conséquences concrètes sur la reproduction des couleurs, et ce dès la prise de vue.  D'une part les appareils photos numériques vendus au Japon sont proposés d'usine avec un filtre verdâtre sur le capteur CMOS. D'autre part, le gamut des couleurs des imprimantes est... Japan color, la table des pigments (nuancier) est Toyo ou DIC, tandis que la séparation des couleurs utilise le mode... Japan Prepress. Il n'est pas besoin de traduire leurs particularités.

Ces différentes variantes qui existent également aux Etats-Unis (nuancier Pantone) et en Europe (nuancier HKS, espace Euroscale Coated, etc), affectent la gamme des couleurs des imprimés si le moteur de conversion n'est pas adapté. Il faut donc ajuster votre espace colorimétrique au marché que vous convoitez. Vous ne pourrez certainement pas présenter de la même manière un portrait aux Etats-Unis, au Japon et en Europe. Comparée au marché européen, dans le premier cas on vous demandera parfois de réduire légèrement la température de couleur par exemple, dans le second cas de réduire les tonalités bleues et rouge.

On vit tous sur la même planète mais pas avec les mêmes palettes...

En guise de conclusion

Voilà en quelques mots l'essentiel de ce qu'il faut retenir sur la gestion des couleurs. Vous reconnaîtrez tout comme moi que le sujet est complexe et mérite bien une deuxième lecture. La méthode la plus simple pour bien comprendre tout ceci est de lire beaucoup d'articles pratiques ou d'ouvrages sur le sujet et d'acquérir une sonde de calibration adaptée à votre activité, un bon logiciel de traitement d'image et d'expérimenter sur du matériel concret. Même si vous ne disposez pas de scanner ni d'imprimante, la calibration de votre écran demeure essentielle puisqu'il constitue la pièce maîtresse de votre système graphique.

Si vous réalisez des impressions, outre la qualité de l'écran, celle de l'imprimante, leur calibration et la gestion des couleurs à travers les profils ICC sont les facteurs clés de la réussite de vos tirages, notamment si vous transférez des documents réalisés sous Illustrator ou Photoshop Mac sur une plate-forme Windows ou devez passer d'un espace RGB en CMYK. 

Il va sans dire que sans gestion des couleurs, vous avez toutes les chances de rater vos tirages, d'obtenir des images désaturées et des dominantes et de gaspiller beaucoup de papier et d'encre en vain. Changez donc dès à présent vos habitudes et appliquez les recommandations décrites dans cet article. Vous constaterez vite qu'on ne peut plus se passer des filtres ICC et d'une bonne gestion des couleurs.

Plusieurs groupes de discussions (forums) ainsi que les équipes support des fabriquants, et parfois les revendeurs, sont également à votre disposition pour répondre à vos questions techniques.

Enfin, si le budget vous le permet, vous pouvez suivre des formations et des stages (comptez de 300 à 400 € par stage).

Bonne chance !

Pour plus d'informations

La restitution des images sur ordinateur (sur ce site)

La conversion numérique des photographies (sur ce site)

Commission Internationale de l'Éclairage (CIE)

European Color Initiative (ECI)

Livres

La gestion des couleurs pour les photographes, J.Delmas, Eyrolles, 2005

RVB, Calibrage facile pour les Photographes - Utiliser les profils ICC, G.Niemetzky, Color Academy Ed., 2005
Gestion de la couleur - Calibrage et profils ICC pour l'image numérique, G.Niemetzky, Eyrolles, 2004

Gestion des couleurs, B.Fraser/C.Murphy, Peachpit Press, 2003

L'Impression numérique : Réaliser des tirages de qualité, H.Johnson, Eyrolles, 2003
Color Confidence: The Digital Photographer's Guide to Color Management, T.Grey, Sybex, 2006

Microsoft Windows XP Color Management, J.Weisberg, Peachpit Press, 2005

Color Management For Photographers: Hands On Techniques For Photoshop Users, A.Rodney, Focal Press, 2005

Understanding Color Management, A.Sharma et W.Salvatierra, Delmar Thomson Learning, 2003

Colour Engineering: Achieving Device Independent Colour, s/dir P.Green et L.W.MacDonald, J.Wiley & Sons, 2002

Ouvrages consacrés à Adobe Photoshop

Logiciel et outils interactifs

Chromaticity (simulation des gamuts de couleurs)

Calculette CIE et Equations de conversions colorimétriques, Bruce Lindbloom

Interactive Color Gamut Comparisons, Dry Creek Photo

PhotoME (éditeur des métadata EXIF)

Thumber (éditeur des métadata EXIF)

Capture NX (éditeur RAW, TIFF et JPEG, traitement d'image pour Nikon)

Capture One Pro (éditeur RAW et caractérisation APN de PhaseOne)

Monaco EZcolor (calibration et caractérisation des périphériques)

Power Retouche (plugin Photoshop)

ProfileMaker (caractérisation de périphériques)

HDRShop

ICC Profile Inspector (édition de profils ICC/ICM, etc)

IPhotoMinusICC (de Little CMS, comprend Inspector, Checker, ICC Profile Generator)

LProf (générateur de profil ICC)

Adobe Photoshop CS (éditeur graphique, caractérisation APN)

Adobe Camera Raw (éditeur graphique, caractérisation APN)

Adobe Photoshop Elements (éditeur graphique, caractérisation APN)

Adobe Creative Suite (éditeur graphique, caractérisation APN)

Imatest (caractérisation APN)

Profils ICC à télécharger

ECI General downloads (eciRGB, etc)

ISO Standard Profiles, Ugra

Grafityp, Konica Minolta (imprimantes)

Thèse

Correction interactive de couleur par association, C.Landy (PDF)

Articles et pages éducatives

Lexique d'infographie (Tout-Savoir.net)

Guide de la gestion des couleurs, A.Frich

Gestion des couleurs, Adobe

Profil couleur

Pourquoi calibrer ?, Planète couleur

Tom's Hardware Guide France (Articles et produits)

Articles éducatifs en anglais

Eye-One tutorials

The Full Gamut, B.Fraser (PDF)

A Treatise on Digital Color Management, Rags Int., Inc.

Monitor calibrators reviewed, Dry Creek Photo

How to use ICC profiles, Epson (PDF)

HP Photosmart 7960 Printer - Overview of Adv. Color Mgt, HP

Digital Darkroom (tutoriels et revues)

The MonacoEZcolor Interface, Computer Darkroom

Revue de produits

Guide de la gestion des couleurs, Arnaud Frich

Digital Outback Photo (revue des produits)

Digital Photography Review, DPReview

Let's go Digital PMA, PMA-Show

Hardware.fr

Tom's Hardware (F)

Fabricants et revendeurs

LaCie, Pantone, X-Rite

Colour Confidence

LaCie Blue Eye 2 (LaCie)

Pantone Huey (Planète couleur)

Pantone ColorVision ColorPlus (Encre)

Pantone ColorVision Spyder2 (Graphiland)

Pantone ColorVision PrintFIX Pro (ZN)

Digital Target (mire APN,.C.Métairie)

Hutcheson Consulting (mire HCT)

X-Rite MSCCC ColorChecker Chart (Amazon)

DC ColorChecker SG (mire APN)

Coloraid (mires IT8.7/2, Wolf Faust)

Color books and fans (Farbkarten-shop)

Aquacolor (filtres compensateurs)

Portails et forum francophones

Color-Academy (F)

fr.rec.photo.labo.numerique

Zone Numérique

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